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Mont Emilius, depuis le Col Carrel

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Édité par :

Dernière enquête: 22/05/2010
Longueur
0.00 Km
Altitude de départ
1800 m
Hauteur d'arrivée
3559 m
Temps aller
08h00'
Temps de retour
04h30'
Période recommandée

Introduction

Cette via ferrata est sans doute la plus belle de tout le Val d'Aoste ; la vue embrasse les plus belles montagnes des Alpes et autour du sommet scintillent une douzaine de petits et grands lacs. Les difficultés ne sont pas excessives, de rares sections verticales alternent avec de longues montées et descentes sur la crête, presque jamais exposée. Le pont suspendu, d'une vingtaine de mètres de long, offre une pincée d'adrénaline à une ascension longue et peu exigeante. Malheureusement, le dernier tronçon de la ferrata, juste en dessous de la tour du sommet, comporte quelques mètres verticaux qui n'ont pas été équipés des marches habituelles, les rochers sur lesquels il grimpe ne sont pas stables, et il y a de nombreux rochers en équilibre précaire juste à la sortie du passage clé.

Description

Du Col Carrel, longer l'arête en direction du pont tibétain, bien visible lors de l'approche du Bivacco Federigo et aujourd'hui caché par les rochers. Poursuivre sur une piste non protégée sur une cinquantaine de mètres jusqu'au départ du tronçon équipé. Le câble est en acier inoxydable gainé de plastique ; la gaine offre une légère résistance au glissement des mousquetons et rend la progression un peu plus fatigante que sur les ferratas dont le câble n'est pas gainé. On prend peu à peu de l'altitude en suivant le bord de la crête, laissant derrière soi la construction métallique du bivouac Federigo puis le lac Carrel, et on arrive après quelques pas au gendarme d'où part le pont tibétain d'une vingtaine de mètres de long (1h00'). De ce point, la vue embrasse le glacier du Trajoz et le Grivola, qui se détachent sur le ciel à droite, vers le sud-ouest. En continuant dans le sens des aiguilles d'une montre, on aperçoit au loin le massif du Mont Blanc et le Grand Combin, le Cervin et le massif du Mont Rose. Descendre jusqu'au pont tibétain et le traverser sur les planches d'une travée, puis reprendre la crête jusqu'à la ligne de partage des eaux entre les vallées de l'Arbolle et de Comboé, au-delà de laquelle le lac Gelé apparaît avec, à droite, la silhouette élancée du Pic Garin. Après quelques montées et descentes, on passe le Mont Ross di Comboé et le petit Emilius pour atteindre la sortie de la ferrata qui descend au refuge de l'Arbolle (2h00'). Jusqu'à ce point, les difficultés sont modestes et l'itinéraire ne présente aucun danger. En continuant vers le sommet, il y a une courte section verticale bien équipée, après laquelle on arrive juste en dessous du gendarme sommital du Monte Emilius où il faut traverser quelques mètres de champ de neige raide et exposé où, inexplicablement, il n'y a aucune trace de protection. Suivent quelques mètres verticaux qui n'ont pas été équipés des marches habituelles, mais qui sont protégés uniquement par un câble d'acier. Les rochers sur lesquels il grimpe sont bien manipulés mais pas encore dégagés. Il y a des prises mobiles et à la sortie du passage clé il y a encore de nombreuses pierres en équilibre précaire qui risquent de tomber sur la tête de ceux qui grimpent. Une fois ce passage peu glorieux franchi, la ferrata se poursuit encore une dizaine de minutes sur des éboulis, puis, bien qu'il y ait encore quelques passages exposés, elle s'interrompt et il faut continuer encore une dizaine de minutes le long de l'arête, sans protection, jusqu'à atteindre le sommet (3h00'). Le mont Emilius est situé au centre de la vallée d'Aoste et constitue peut-être le meilleur point de vue de tous les principaux sommets de quatre mille mètres des Alpes. Par temps clair, on peut voir le Grand Paradis avec le glacier de la Tribolazione à ses pieds, à sa droite le Grivola (3969 m) et, en continuant dans le sens des aiguilles d'une montre, le massif du Mont Blanc, avec la Dente du Gigante et les Grandes Jorasses, le Grand Combin, le Mont Cervin et le massif du Mont Rose. En regardant vers le bas, on aperçoit le bassin d'Aoste partiellement caché par la Becca di Nona et la vallée des Laures avec les lacs du même nom, à droite, séparée du Colle dei Tre Cappuccini la vallée d'Arbolle avec le lac Gelato.

Descente au refuge d'Arbolle

Du sommet, on descend par le sentier exposé et parfois difficile qui mène au Colle dei Tre Cappuccini (0h30'). Du col, en suivant le balisage, on emprunte l'agréable sentier restauré par les forestiers qui rejoint d'abord le Lago Gelato puis le lac d'Arbolle et le refuge du même nom. Le Mont Emilius doit son nom à Mlle Emilie Argentier, qui l'a gravi au 19ème siècle. Le Pic Carrel, ainsi baptisé en l'honneur du célèbre chanoine Georges Carrel, connu comme l'ami des Anglais pour ses nombreuses connaissances scientifiques et alpinistes, a repris après quelques années l'ancienne appellation de Becca di Nona qu'il porte encore aujourd'hui. Seul le Col Carrel, où le Bivouac Federigo Zullo a été construit par le CAI, rappelle l'éminent intellectuel. Cartographie

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© 2021 - Gian Mario Navillod
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