Mäderhorn, de Rotwald
Accès
Depuis l'autoroute [A4] Turin-Milan, près de la sortie Biandrate, prenez la [A26] Voltri-Gravellona et suivez-la jusqu'au bout en direction de Gravellona, où vous continuerez à suivre les indications pour Domodossola et la frontière du Land. Après quelques kilomètres, vous traversez le col du Simplon et après quelques minutes de descente, vous atteignez le village de Rotwald. La voiture peut être laissée sur la route du Simplon devant le bar Posta, qui se trouve sur la droite en descendant, ou sur le parking, qui se trouve un peu plus loin sur la gauche devant un restaurant.
.Introduction
Les pentes au-dessus de Rotwald constituent un magnifique balcon qui s'étend de l'hospice du Simplon aux montagnes du versant sud du Bas-Valais qui couronnent Brigue. L'exposition est au nord et il faut considérer que le trajet aller, qui se déroule presque entièrement à l'ombre, s'effectue dans un environnement froid, car la région du Simplon est aussi souvent balayée par les vents. Il faut faire attention à la montée raide du col final et à la crête qui, en plus des verglaces provoquées par le vent, peut présenter quelques cadres.
Description
Depuis le côté gauche du bar Posta, dirigez-vous vers le début de l'"ancre" et suivez la fin de la piste de ski pendant quelques mètres jusqu'à ce que vous arriviez à une bifurcation sur la droite, à partir de laquelle un chemin forestier bien entretenu bifurque avec le panneau indiquant le restaurant "Maderlicka". Montez dans la forêt de conifères et de mélèzes en suivant les balises en bois à rayures violettes, traversez un chemin de ferme et atteignez en quelques minutes le village pittoresque de Wasenalp. En montant régulièrement dans la belle forêt, le sentier croise à nouveau la route, deux fois la piste de ski et le chemin des ancres, sans jamais risquer de prendre un mauvais virage, toujours bien indiqué par les poteaux. Le chemin qui traverse la forêt, de plus en plus clairsemée, augmente maintenant la pente sans jamais devenir excessif et, après de nombreux virages, nous arrivons à l'arrivée des remontées mécaniques, d'où nous pouvons admirer un panorama grandiose sur Brigue et les montagnes qui l'encadrent. De là, nous nous dirigeons vers le sud et, après avoir passé les panneaux indiquant la direction, nous faisons un demi-cercle sur la droite et, après avoir passé quelques bosses, nous nous dirigeons vers les deux vallées qui se trouvent devant nous. Sans prendre un itinéraire obligatoire, nous suivons les quelques montées et descentes aux points de plus faible pente et nous dévions ensuite progressivement vers la gauche, en passant près du bord inférieur de la gorge droite peu large ; en traversant maintenant un faux niveau résolument orienté vers l'est, nous arrivons au centre de la gorge plus large qui culmine avec un col évident et, en suivant sa crête vers la droite, avec le lieu de destination de notre excursion. À partir de ce point, la pente augmente de plus en plus et, en procédant en zigzags, nous restons principalement à gauche (droite orographique) de la vallée, où la pente des traversées est moins raide. Ensuite, en effectuant des traversées quelque peu exposées, on se dirige vers le centre, en visant résolument le col du sommet et, en grimpant dans des virages en épingle à cheveux de plus en plus étroits, on arrive à un point où la pente ne peut plus être surmontée avec des bâtons aux pieds et où il faut donc, après les avoir enlevés, grimper laborieusement pour franchir les cinquante derniers mètres qui nous séparent de l'arête supérieure. Arrivé au col (en fonction des conditions d'enneigement, il convient d'envisager de chausser les raquettes), on poursuit le long de l'arête sur la gauche, en faisant attention aux petites corniches et à la neige gelée par le vent, qui est presque toujours présent dans cette région. On monte et on descend jusqu'à un anticime et on arrive bientôt au sommet sur lequel se trouve un petit cairn de pierres en forme de pyramide. Le panorama s'étend de la proche Punta di Terrarossa et du Monte Leone aux plus lointains Fletschorn, Mischabel et Dent Blanche, jusqu'à l'Oberland et au-delà : 360° de montagnes enneigées ! La descente s'effectue en retraçant l'itinéraire d'ascension. La montée jusqu'à l'arrivée des remontées mécaniques est sûre et très bien balisée, et peut aussi se faire après une chute de neige : au moins, on peut suivre la piste au lieu de monter à travers la forêt. Pour la partie qui concerne la montée dans la vallée et jusqu'au col, il faut, en plus de la consultation des bulletins d'avalanche, évaluer l'état du manteau neigeux sur place, qui dans ces zones est considérablement remanié par le vent, formant des tas avec des croûtes qui ne sont pas toujours portantes, et donc on peut facilement se retrouver dans des situations telles que faire quelques mètres sur de la neige compacte et tout de suite après quelques autres dans lesquels on s'enfonce pas mal. La dernière partie de l'ascension doit se faire avec une neige très bien compactée, même pour la descente raide de la pente que l'on doit refaire sur les traces de l'aller.