Col de Gallinera, depuis le Val Paghera
Accès
- si l'on vient de la vallée (d'Edolo), monter jusqu'à environ 600 m après le village d'Incudine où l'on tourne à droite au carrefour, continuer sur cette route secondaire, traverser le fleuve Oglio (en tournant à droite) ; au village de Vezza d'Oglio, tourner à nouveau à droite, en direction d'Aviolo.
Après un virage en épingle à cheveux et un tronçon de route escarpé, on se déplace sur la gauche orographique du torrent Aviolo, on atteint le refuge "alle cascate" et après le virage en épingle à cheveux, on continue sur quelques centaines de mètres, jusqu'à atteindre, sur la gauche, le parvis de l'ancien téléphérique Enel cantiere, où l'on peut se garer.
- Si l'on vient de la haute Valcamonica (Tonale ou Ponte di Legno), descendre jusqu'au village de Vezza d'Oglio où, après le pont sur le torrent Val Grande, on tourne à gauche en suivant les indications pour le refuge d'Aviolo ; après le pont sur l'Oglio, on continue tout droit en direction de Val Paghera.
Introduction
Cette randonnée se déroule dans trois situations environnementales caractéristiques et clairement distinctes:
- 1 - le premier tronçon, jusqu'au refuge, consiste en la traversée d'une marche glaciaire accidentée, par un sentier raide qui, après avoir traversé un court bois de conifères, monte le long de "rigoles" humides pleines d'aulnes verts.
- 2 - le second est la traversée de deux plaines alluviales, caractérisées par la flore particulière des "zones humides" alpines (tourbières). Il convient de noter que la première plaine alluviale, qui abrite aujourd'hui l'étang, était également une "tourbière" jusqu'en 1935. Outre les sapins et les mélèzes épars, on trouve également des pins nains et plusieurs spécimens de pins laricio.
- 3 - la troisième est l'ascension de la "pente" orographique gauche, caractérisée par quelques buissons d'aulnes verts et partiellement enherbée. De cette montée, on jouit du spectacle d'avoir devant soi (sur notre droite orographique) le glacier suspendu des cornes du Baitone.
D'un point de vue géologique, le bassin d'Aviolo est particulièrement intéressant car il se situe dans la zone de contact entre des roches effusives (pluton d'Adamello), des roches schisteuses métamorphosées et des roches calcaires (calcéphrites).
Description
En partant du parvis de l'ancien téléphérique Enel, on monte sur un sentier facile et bien balisé (il est très fréquenté en été car le bassin d'Aviolo est beau et facile d'accès : il faut un peu plus d'une heure pour apercevoir un majestueux glacier suspendu permanent), d'abord parmi les sapins puis dans les taillis, jusqu'à la base d'une ravine abrupte. Le sentier devient alors plus raide et, avec de fréquents virages en épingle à cheveux sur les éperons rocheux, à gauche du "ravin" susmentionné, on atteint le ruisseau qui le traverse ; après avoir traversé ce dernier, on monte le long d'un creux, abrité de part et d'autre par des remparts abrupts et escarpés, jusqu'à une selle. De là, si l'on veut admirer la vue, il suffit de grimper (avec précaution !) sur le promontoire à droite. Poursuivre en légère descente sur quelques mètres - ici, attention car en aval du sentier, qui semble inoffensif, se trouve une pente raide qui mène à une très haute chute d'eau ! - Ensuite, près de la montagne, d'abord avec des gouttes d'eau même substantielles, on monte le long d'un "ravin" avec de fréquents virages en épingle à cheveux, tantôt à gauche, tantôt à droite du ruisseau qui le traverse. On finit par déboucher à droite en dehors du "goulet", on parcourt un court tronçon à mi-hauteur de droite à gauche et on arrive sur une esplanade (altitude 1780 m environ).
Il s'agit d'un parvis artificiel créé pendant les travaux de construction du tunnel de l'usine de production hydroélectrique et de pompage d'Edolo : en effet, on peut encore voir le bâtiment d'arrivée du téléphérique pour le transport du personnel, ainsi que l'arrivée du grand téléphérique à matériaux pour le transport des agrégats. On suit maintenant la piste de chantier, on traverse le torrent qui descend du col Gole Larghe et on arrive à un nouveau parvis, où s'ouvre la "fenêtre n° 1" du tunnel Avio-Edolo ; pour rejoindre le refuge Aviolo, le sentier "officiel" bifurque à gauche en direction de la vallée du col Gole Larghe ; si, par contre, on veut rejoindre le lac sans passer directement devant le refuge, on continue sur l'ancienne piste de chantier qui rejoint le lac Aviolo depuis la gauche orographique de la vallée. Le temps nécessaire pour arriver au lac est d'environ 15 à 20 minutes, quel que soit l'itinéraire choisi. En arrivant au barrage du lac Aviolo, si l'on veut rejoindre le refuge "Sandro Occhi", il suffit de descendre à gauche sur une centaine de mètres ; pour se diriger vers le col de Gallinera, il faut au contraire continuer sur le sentier muletier qui longe le lac jusqu'à ce que le ruisseau se jette dans le lac lui-même, puis, en restant sur la gauche orographique (il y a un sentier similaire sur la droite orographique), suivre le sentier, qui est bien balisé. On atteint d'abord le bâtiment de l'ancienne malga (sur le versant opposé de la vallée), aujourd'hui restauré par le Parc de l'Adamello et utilisé comme observatoire de la faune et/ou salle d'éducation environnementale, puis on continue, toujours à la limite entre la zone plate et le début de la pente ; sur la pente herbeuse avec peu de végétation arborescente, où se trouvent les dernières ramifications de la moraine latérale, on tourne à droite et on monte le long d'un sentier très raide, avec de nombreux virages en épingle à cheveux. Une fois la partie la plus raide franchie, on commence à parcourir des tronçons de moraine friable de faible granulométrie, sans végétation ; on continue jusqu'en dessous de la marche rocheuse, puis on entre en diagonale de gauche à droite (orographique) dans la gorge étroite et raide ; après moins de cent mètres de montée très raide, on atteint le col de Gallinera, avec une vue directe sur la zone de Valcamonica : Maonno - Sonico. Poursuivre à gauche sur un sentier à demi escarpé (raide) et en cinq minutes on arrive au bivouac de Valerio Festa ; tout autour, cependant, il faut être très prudent car on se trouve sur un sommet avec des surplombs dans toutes les directions.
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