Mont Herban, de Cretaz
Accès
Introduction
Une longue randonnée avec un dénivelé considérable qui se déroule dans une zone du Parc national du Grand Paradis parmi les plus réputées pour ses habitats et ses observations de la faune (l'observation de chamois est également possible dans la forêt juste au-dessus de la Crétaz). La majeure partie de l'itinéraire se déroule sur des sentiers, à l'exception des 500 derniers mètres de dénivelé, qui se font sur des pâturages escarpés et pittoresques.
La plupart du temps, l'itinéraire se déroule sur des sentiers.
Description
Depuis le parking, on traverse le ruisseau Grand Eyvia sur le pont et on se dirige vers un grand panneau touristique avec plusieurs indications à côté, d'où l'on commence la montée, d'abord à travers un court pâturage, puis dans une belle forêt de conifères où l'on traverse bientôt un ruisseau. La pente, d'emblée raide, permet de prendre rapidement de l'altitude en passant à côté des cabanes de Ronc (1663 m) et, grâce à un excellent chemin, continue assez raide avec de larges virages en épingle à cheveux jusqu'à atteindre Les Ors desot et, après quelques minutes, le pittoresque alpage Les Ors dessus (1944 m), qui se trouve au début des pâturages d'une large vallée. Poursuivre la montée à droite de la vallée (orographique à gauche) et, en montant avec de confortables virages en épingle à cheveux, quitter le fond de la vallée pour monter sur le flanc où l'on trouve d'abord le carrefour menant à Pousset, que l'on laisse sur la droite, et en prenant de la hauteur, on arrive à celui menant à Colle della Rossa. À ce carrefour, on tourne à gauche pour contourner la large base de l'éboulis qui descend du Mont Herban et, après avoir passé quelques petits ruisseaux, on atteint le début du ravin-colonne qui se termine par un col. Nous remontons ce dernier, d'abord avec de larges virages en épingle à cheveux qui se transforment vers la fin en virages étroits, raides et fatigants, en marchant cependant sur un sentier toujours dégagé de gravier et de terre, qui deviendrait un peu traître en cas de pluie. Arrivé au col (2432 m) qui sépare la Pointe de l'Ouille de la crête orientale qui descend du Mont Herban, d'où l'on a une belle vue sur le village de Cogne, on poursuit sur le sentier facile qui, en direction de l'ouest, contourne les flancs verdoyants de l'Herban. Il est préférable de le suivre sur quelques centaines de mètres seulement, jusqu'à ce que l'on passe les premières crêtes herbeuses abruptes, et lorsque l'on aperçoit sur sa droite les éboulis au-dessus des prairies qui ont perdu leur pente, il est préférable d'entamer l'ascension. A partir de là, il faut procéder à vue, en passant par les endroits les moins raides. On commence sur de grosses mottes d'herbe qui montent dans les pâturages escarpés et, en essayant de trouver les passages les plus commodes, on monte assez péniblement, en s'écartant progressivement vers la gauche pour passer sous la zone d'éboulis. En évitant ces derniers et en s'écartant légèrement sur la gauche, on se dirige résolument vers le sommet, que l'on atteint en gravissant une dernière pente un peu plus raide. Depuis la croix sommitale, le panorama vers le sud est tout simplement grandiose, s'étendant de Punta Fenilia au Grand Paradis et, vers le nord, des sommets de Grivola à Pousset. Il vaut également la peine de descendre quelques mètres à l'est pour atteindre un grand cairn de pierre d'où l'on a une vue spectaculaire sur Cogne.
La croix du sommet est un point de repère pour les visiteurs.