Col Leynir, de Thumel
Accès
Vous devez laisser votre voiture au parking existant sur la gauche quelques centaines de mètres avant le hameau de Thumel. Depuis cette année, cependant, il y a un nouveau droit de stationnement, mais il faut noter que ce droit n'est pas du tout élevé : 0,10 € par heure et 1,00 € pour toute la journée, et vous évitez une amende ! Cependant, les randonneurs, alpinistes et touristes qui souhaitent l'utiliser doivent se munir de pièces de monnaie car l'horodateur n'accepte pas les billets et ne rend pas la monnaie. Ceux qui vont à la montagne garent leur voiture tôt le matin, mais s'ils n'ont pas de monnaie, ils risquent de voir leur projet compromis en attendant l'arrivée de quelqu'un qui pourra échanger des billets contre des pièces......
.Introduction
Belle excursion qui se développe presque entièrement dans le Parc du Grand Paradis, en traversant différentes particularités territoriales : forêt, alpage, prairie, éboulis morainiques, glacier...
Les activités de la journée se déroulent dans le Parc du Grand Paradis, à l'intérieur d'un cadre naturel.
Description
En une dizaine de minutes, vous arriverez à la borne sur le côté gauche de la route, puis vous descendrez à gauche vers le village de Thumel, en le contournant par la droite ; un petit pont en bois vous permettra de traverser la Dora di Rhêmes et d'atteindre sa rive droite orographique.
Ici, on entre immédiatement dans la forêt et dans le territoire du Parc du Grand Paradis et, après quelques minutes, on trouve un panneau avec le texte suivant "Bienvenue à ceux qui étudient, protègent et respectent la nature" : pendant la suite de l'excursion, vous aurez le temps et l'occasion de réfléchir à ces mots...
Le bois est escarpé, on monte donc en zigzag dans la fraîcheur du matin, pour arriver à l'air libre après une bonne heure d'ascension et environ 300 mètres de dénivelé ; à partir de là, on peut commencer à observer les pentes à droite et à gauche : il ne sera pas difficile, au petit matin, d'apercevoir des chamois et des marmottes. C'est un spectacle magnifique, mais en même temps attendrissant lorsque l'on observe les petits chamois qui suivent leur mère presque craintivement.....
Les chamois remarquent souvent la présence des randonneurs, les regardent et les acceptent... mais les randonneurs (les humains en général) doivent comprendre qu'être accepté, c'est déjà être respecté et donc, à leur tour, ils ne peuvent pas ne pas respecter et protéger la nature...
En se retournant vers le nord-ouest, on aperçoit les montagnes du versant opposé baignées par le soleil matinal.
Le sentier longe le ruisseau par des prairies et des éboulis jusqu'au Casotto del Guardaparco et, peu après, jusqu'à l'alpage nouvellement rénové à une altitude d'environ 2440 m, puis serpente sur une rampe herbeuse jusqu'à déboucher au pied de la moraine sous le glacier de Vaudalettaz, toujours dans la vallée du même nom.
Vous arrivez déjà à une altitude d'environ 2600 m et le regard commence à se perdre : la Granta Parei, si imposante vue du chef-lieu de Rhêmes, est maintenant observée sous un angle inhabituel et est entourée d'autres sommets, formant presque une chaîne.
Le long versant d'éboulis morainiques se traverse en direction du sud sur des pistes de trail à demi escarpées, en se référant aux petites balises. Le tronçon est dominé par la face nord-ouest du Mont Taou Blanc (attention à tout mouvement de pierres !) tandis qu'en contrebas, sur votre droite, vous apercevez quelques lacs morainiques et le magnifique décor. En continuant, on arrive à la fin de la moraine en pointant la petite balise la plus évidente à une altitude d'environ 2900 m ; à partir de là, on perd toute trace du sentier et on doit monter en direction sud en restant entre le glacier, exposé au nord, et les pierres de la paroi : de l'avis de l'auteur mais aussi du garde forestier, cette solution est celle qui offre la plus grande stabilité car si l'on reste plus à gauche, contre la montagne : on se retrouve à évoluer au milieu de la boue, des pierres instables et du terrain meuble.
En progressant ainsi, vous arriverez certainement au Col du Leynir (3084 m, 4h00') avec beaucoup de satisfaction et d'admiration.
Au col, la vue est quelque peu limitée par la présence de la Punta di Leynir à droite et du Taou Blanc à gauche.
La vue peut cependant balayer en regardant :
-  ; au sud la Punta Fourà et la Levanna à la frontière entre l'Italie (Piémont) et la France.
-  ; vers le nord-ouest (la vue est plus large) la Punta Calabre, la Punta Tsanteleyna, la Granta Parei, la Becca di Traversière, la Grande Sassière, les Pics du Bassac, la Grande Traversière, la Grande Rousse et le Mont Blanc.
La descente s'effectue par le même itinéraire que la montée (2h15').
La descente s'effectue par le même itinéraire que la montée (2h15').
Possibilités
A partir du col, il est possible de prolonger la randonnée à souhait :
-  ; en descendant de l'autre côté vers Pont di Valsavarenche
-  ; en descendant de l'autre côté vers le lac Rosset puis en montant au col Rosset et en redescendant dans le Val di Rhêmes
-  ; en montant sur la gauche vers le Mont Taou Blanc (m. 3438) en 1h 30'
Tableau de marche
Piazzale | 1848 m
Thumel | 1879 m | 31 m | 0h10' | route partiellement goudronnée | Sud-Ouest
Sortie de forêt | 2200 m | 421 m | 1h15' | sentier en zig-zag | Sud-Est
.zag | Sud-Est
Casotto - Alpage | 2440 m | 140 m | 0h45' | Sentier sur prairie | Est
Fin de moraine | 2900 m | 196 m | 1h15' | Sentier sur prairie et éboulis | Sud après une large courbe
Col du Leynir | 3084 m | 166 m | 0h30' | Pierres, blocs et glace | Sud
Col du Leynir | 3084 m | 166 m | 0h30' | Chemin sur prairie et sur éboulis
Galleria fotografica
Nous avons été là
Col du Leynir
Dal termine del sentiero (2197 m) grandi ometti ben visibili fanno attraversare in piano sulla destra passando accanto al laghetto quotato 2919 m e da qui attraversando in leggera salita sin sotto la verticale del colle da cui su una bassa cresta morenica c'è un grosso ometto con un sasso giallo in cima punto di partenza per la salita diretta al colle.
Questo itinerario, confrontato con i rilevamenti del GPS, rimane più in basso rispetto al tracciato originario del sentiero riportato sulla cartina (in questo caso la numero 3 de L'Escursionista Editore): io infatti, volendo seguire fedelmente l'itinerario della cartina, mi sono trovato poi a dover attraversare più in alto per la scomodità della progressione sui grossi massi instabili e per il pericolo di eventuali cadute di pietre dalla bastionata rocciosa (molte sono rotolate dalla vicina Punta di Leynir).
All'andata la neve molto dura consigliava di procedere sul lato destro orografico del nevaio/ghiacciaio per rocce mobili e terriccio fradicio e franoso mentre al ritorno si poteva scendere (scivolare) direttamente e comodamente sulla neve che aveva mollato.
Bello tra l'altro anche il lago glaciale con un bel colore azzurro intenso, insolito per acque di fusione vicine ai ghiacciai, e che si raggiunge sia a vista che seguendo alcuni vecchi ometti di pietre che poi sembrano continuare dalle sue sponde verso nord-ovest: chissà dove portano?