Chardoney, de Ruz

Description

 Le refuge Crete Seche est accessible par trois chemins. Le chemin normal, marqué par le n° 2, est le plus long et croise parfois l'"interpoderale", que l'on peut suivre sans trop perdre de temps. En sortant de la forêt sur la route inter-agricole, on trouve l'indication "Raccourci Scorciatoia", le début de la "direttissima" (route directe), qui ramène en pente raide à un virage en épingle à cheveux de la route inter-agricole, que l'on laisse à droite pour prendre un sentier, d'abord peu identifiable, qui zigzague et conduit au sentier n° 2 juste avant le refuge. Par contre, si l'on continue sur la route inter-agricole, lorsqu'on la quitte pour remonter vers l'Alpe Berrier, commence un sentier sinueux qui rejoint le sentier n°2 peu après le début de la grande traversée qui mène sous le refuge.
C'est le sentier "direct" qui permet de gagner quelques minutes, un sentier bien balisé et assez confortable. A l'est de la cabane débute une piste qui disparaît immédiatement sous un champ de blocs. On y suit des cairns et des panneaux jaunes, qui n'indiquent que la direction, puis il faut passer entre les blocs là où c'est le plus commode. On contourne ainsi l'imposante face nord de la Crete Seche, accompagnée de l'autre côté de la Valpelline par la becca di Luseney. C'est une succession de pistes et de sentiers parsemés de blocs, au balisage clair car c'est l'itinéraire qui mène du refuge vers les montagnes plus au nord (Cervo, becca di Chardonney, Rayette). On passe sous quelques parois rocheuses équipées de boulons et on arrive ainsi en vue du peigne de Vertzan, entouré des champs de neige des deux becca di Chardonney et du Cervo. Au nord, on contourne un charmant vallon où coule le ruisseau de Vertzan et on atteint ainsi les ruines de ce qui fut l'alpage de Chardonney. Au sud, à 2536 mètres d'altitude, on trouve une croix et un point de vue sur l'alpage de Berrier. L'alpage de Chardonney était autrefois accessible par un sentier marqué du numéro 4 qui s'écartait du numéro 2 de l'alpage de Berrier. Aujourd'hui, la zone est dévastée par une route abandonnée et le sentier est à l'abandon, il y a des traces et quelques cairns. En descendant, on reste sur la droite, on traverse un ruisseau (ou deux si on est plus bas) et en laissant l'alpe Berrier sur la gauche, on rejoint la route transversale et le sentier numéro 2, qui ramène au parking du Ru. Il est également possible de descendre le long de la rive droite orographique du ruisseau de Vertsan. Dans un premier temps, on suit le ruisseau en dessous de l'altitude de 2536 mètres, jusqu'à ce que l'on trouve un sentier qui descend, jusqu'à ce que l'on se perde à nouveau en vue du sentier n°2, que l'on rejoint par les pâturages.

L'objectif est d'améliorer la qualité de vie des personnes âgées.