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Bivouac de Gratton, depuis la Crétaz

anthony07

Édité par :

Dernière enquête: 03/09/2008
Difficulty
T2
Longueur
0.00 Km
Altitude de départ
1494 m
Hauteur d'arrivée
3198 m
Dénivelé positif
1707 m
Temps aller
04h30'
Temps de retour
04h15'
Période recommandée

Accès

Depuis la sortie de l'autoroute A5, prendre la SR en direction de Cogne jusqu'au hameau de Crétaz ; ici, il est préférable de continuer en voiture en direction de Cogne, jusqu'à trouver la petite route à droite qui revient vers Crétaz (1480 m), mais plus bas, près du ruisseau. Au bout, on arrive à une clairière où l'on peut se garer confortablement.

Introduction

Du cœur boisé du Parc national du Grand Paradis, dans un environnement riche en flore et faune alpine, en traversant deux des vallées les plus caractéristiques et les plus sauvages du Val di Cogne, pour atteindre enfin l'une des zones glaciaires les plus élevées de toute la vallée : l'un des très rares glaciers " survivant " en dehors des grandes faces nord, enfermé et protégé par le cercle qui va de la Grivola, à la Punte Bianca, Nera et Rossa, et à la Grivoletta.

La zone glaciaire la plus haute de toute la vallée.

Description


En face du pont, nous trouvons les panneaux indicateurs de tous les sentiers : nous le traversons, en prenant un sentier raide qui monte la pente herbeuse et s'approche bientôt de la forêt. Ici, le sentier s'infléchit vers la droite (en ignorant un chemin qui mène à gauche) et avec une première diagonale commence la série de tours et de détours qui nous conduisent, toujours vers la droite, au franchissement, sur un pont, d'un ruisseau qui descend dans les bois et dont les rives, vers la partie supérieure, sont souvent peuplées de groupes de chamois
Nous continuons de cette façon, souvent en montant une pente raide, en contournant et en atteignant quelques espaces ouverts herbeux agréables où nous trouvons plusieurs cottages caractéristiques, certains très pittoresques, d'autres presque complètement en ruine. Après une dernière montée, nous atteignons la clairière où se trouvent les cabanes inférieures des Ors, abandonnées et souvent utilisées par les chamois comme abris d'hiver et de nuit. D'ici, nous avons déjà une vue complète sur les deux pics qui gardent, comme de sinistres sentinelles, tout le bassin des Ors : l'Herban et l'Ouille. En quelques minutes, nous sortons de la belle forêt de mélèzes que nous avons gravie jusqu'ici, pour atteindre la croix qui caractérise les cabanes du damon des Ors (2030m ; 1h30'). Une petite pause s'impose pour admirer le beau plateau herbeux qui s'ouvre devant nous, à l'ambiance chaleureuse, fermé sur la gauche par la face ouest rocheuse de l'Ouille. Le site est peuplé de nombreuses familles de marmottes qui se laissent volontiers photographier (et à la fin du printemps, également de plusieurs groupes "locaux" de bouquetins bien nourris).
Nous continuons à monter légèrement sur la droite pour rencontrer la partie inférieure de la deuxième forêt, qui descend de la crête séparatrice qui nous sépare du vallon du Pousset. Après une longue diagonale sur le flanc de la clairière des Ors, le sentier recommence à monter et nous atteignons bientôt la bifurcation pour le Vallone di Vermiana. Nous continuons à droite vers le refuge PNGP de Pousset, que nous atteignons en quelques minutes (2285m) situé juste sur la crête de partage des eaux, dans une excellente position panoramique : devant nous, la face est de la Punta Pousset, avec sa longue et déchiquetée crête nord-est, est clairement visible.
Nous entamons une légère descente sur la diagonale qui descend toucher le fond de la vallée du Pousset, en franchissant quelques petits ruisseaux, puis en reprenant l'ascension par de larges lacets en terrain découvert, dans un environnement naturel très impressionnant. Une courte pente précède l'arrivée à la croix caractéristique qui marque l'ancienne agglomération de cabanes du haut Pousset, complètement désaffectée (1529m, 3h00') en basse saison, lieu de prédilection de grands groupes de bouquetins.
C'est ici que commence la véritable partie escarpée de l'itinéraire, dans un environnement de plus en plus sauvage où les pâturages du Pousset supérieur cèdent progressivement la place à un terrain de plus en plus détritique et rocheux à mesure que l'on s'approche des éperons du Pousset.En partant du col vers le nord, on peut rejoindre la traversée vers le Rifugio Sella, en longeant les pentes de la Punta Rossa jusqu'au col du même nom, puis descendre dans le vallon du Lauson.

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Nous avons été là