Capitaine de refuge Ricci, de Rognettaz dessous
Introduction
Lorsque la vallée qui mène au Col du Mont et au lac de San Grato est encore très enneigée, comme en 2008, on peut faire une belle randonnée dans la région sur de belles pentes bien exposées au soleil, en montant jusqu'au col en dessous d'Arp Vieille et de là jusqu'à la cabane du Capitaine Ricci. Le panorama depuis la crête est très large, s'étendant de Ruitor à toutes les montagnes de la Valgrisenche, y compris celles aux frontières du Val di Rhêmes et de la France.
La crête est un point de départ idéal pour les randonnées en montagne.
Description
Le chemin de terre commence (1940 m) à monter, ombragé par quelques mélèzes, s'incurve sur la droite et, tout de suite après, surplombe de vastes prairies, ce qui nous permet de bien voir le départ, en bas, pour le refuge Bezzi et l'itinéraire. Nous continuons en plein soleil, au mois de juin, parmi des prairies pleines d'anémones, de renoncules, de gentianes et d'orchidées, et atteignons les cabanes de Grand'Alpe (1988 m, 0h15') après lesquelles, sur la droite, se trouve un monument dédié aux 33 ouvriers morts sous une avalanche en tentant d'atteindre le Col du Mont en janvier 45. On poursuit la route qui coupe la pente jusqu'à l'alpage du Revéraz desot (2153 m, 0h45') : de l'alpage, on voit l'échancrure du Col du Mont et les restes de la construction sur la frontière. Juste avant la cabane, un sentier monte à droite, non balisé mais bien visible, qui, après les premiers virages en épingle à cheveux, tourne résolument au sud-est et traverse l'alpage de Revéraz damon (2324 m, 1h20'). Ici, on prend le sentier d'altitude à gauche en provenance du lac de San Grato, jusqu'à la jonction avec le sentier balisé en jaune qui mène au col sous l'Arp Vieille ; avec une bonne visibilité, on peut éviter de passer à droite sur les alpages du Revéraz damon et ensuite à gauche jusqu'à l'altitude de 2410 m, en grimpant simplement la pente au-dessus des alpages du Raveraz dessus et en se dirigeant vers le col évident sur la crête, à droite d'une petite cascade, sous les vestiges des abris militaires. En tout cas, on atteint un beau sentier muletier, au-delà de la plaine de Champigny, venant du col du Mont, qui fait un virage en diagonale bien en dessous de la cascade, puis s'engage dans un raide ravin, à droite, que l'on remonte en lacets, toujours sur un sentier un peu plus étroit. Une fois au-dessus du ravin, à côté de la cascade, surprise ! Ce n'est pas notre col, et pour atteindre le prochain bassin versant, nous devons encore traverser et grimper jusqu'à un grand cairn évident, à une altitude de 2668. Lorsque nous l'atteignons enfin, nous contemplons les pentes qui montent à l'Arp Vieille depuis l'alpage du même nom, auquel on accède par un sentier muletier que l'on emprunte au tiers de la descente du lac, après Bonne ; de là, un beau sentier muletier descend dans la vallée en contrebas ; nous montons encore un peu jusqu'à atteindre les ruines des abris construits sur la crête en 1862, ici et sur d'autres hauteurs de la vallée, lorsque l'Italie rejoignit la Triple Alliance pour s'opposer à la France. Depuis l'abri Ricci (2751 m, 2h30'), il ne reste plus que 200 mètres de dénivelé pour ceux qui veulent monter à l'Arp Vieille ; nous nous arrêtons ici, pour admirer le très large panorama : autour de nous, le Ruitor, la Becca di Tos et la Felumaz, toutes les collines qui bordent le Val di Rhêmes, la Rabuigne, les deux Aiguilles Rousses, les sommets au-dessus des Bezzi, le Grand Paradis qui se profile derrière un col, la Tsanteleinaz, l'Ormelune et le col du Mont. Descente par le même itinéraire que la montée, en une heure et quart.
Nous avons été là
Ricovero Capitano Ricci
Giornata splendida e fredda dopo la prima nevicata della stagione: quota della prima neve a 2400m. Proseguendo dopo il bivio per il Forclaz du Bré si arriva ad un altro bivio (2614m) dove bisogna ignorare la freccia che indica di svoltare a sinistra e proseguire sulla destra (vedi foto allegata); seguendo la freccia qualche metro più in là si trovava ancora una tacca gialla e comunque si camminava su terreno ripido di erba e sassi mobili allora, visti anche i seppur pochi centimetri di neve, siamo tornati indietro e abbiamo seguito il sentiero non segnalato camminando comodamente su una traccia larga e ben visibile che poi, viste le tracce gps, abbiamo scoperto che quest'ultimo era il vero sentiero tracciato sulla carta: qualcuno ha per caso girato il sasso?? Per il resto gita piacevole in luoghi storici con la suggestione della prima neve, visibile anche nel tratto di discesa dal colle verso il vallone di S. Grato. Al ritorno siamo saliti al Forclaz du Bré.