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Rimpfischhorn, de Britanniahutte

giancarloberetta

Édité par :

Dernière enquête: 06/09/2010
Longueur
17.00 Km
Altitude de départ
3031 m
Hauteur d'arrivée
4207 m
Dénivelé positif
1555 m
Temps aller
05h00'
Temps de retour
03h45'
Période recommandée

Introduction

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Description

Premier jour : Dès l'arrivée du téléphérique, prendre le chemin qui part juste en face et se dirige vers la pente de glace et de blocs ; le chemin bien tracé passe sur un terrain caillouteux alternant avec des sections de glace et longe le flanc nord de l'Hint Allalin. La progression, en l'absence quasi-totale de montées, n'est pas fatigante, mais il faut néanmoins faire attention aux différentes entailles dans la glace et aux nombreuses pierres en mouvement. On arrive bientôt à un col bien visible, où se trouve le point d'arrivée d'un téléski, et à partir duquel on poursuit à droite, en visant la construction bien visible de la cabane Britanniahutte ; après un autre court tronçon en terrain mixte, on atteint le col où elle se trouve. Deuxième jour:De la cabane, prendre le sentier qui part à gauche des poteaux qui la précèdent et qui commence à un rocher marqué d'un repère bleu-blanc. Le sentier descend d'abord en légère pente, puis s'enfonce résolument dans la vallée morainique, perdant près de cent mètres de hauteur pour atteindre la langue finale du Hohlaubgletscher. Arrivé à la partie la plus basse, on remonte le sentier à gauche, en gagnant peu de hauteur et en traversant de nombreuses crevasses perpendiculaires au sens de la marche, plus ou moins ouvertes mais faciles à franchir, en visant un collet rocheux sur la partie inférieure de l'arête qui descend de l'Alallinhorn. Arrivé au petit cairn de pierre qui y est placé (3138 m), on descend un peu sur de gros blocs pour atteindre un petit champ de neige que l'on traverse pour atteindre un autre col, plus bas que le précédent (3123 m), d'où l'on descend encore, en perdant une centaine de mètres de dénivelé, sur un sentier de terre raide mais évident qui se perd ensuite sur les rochers en contrebas. Arrivé au point le plus bas, on traverse les gros blocs de pierre en montant légèrement et en restant sur la gauche jusqu'à ce qu'on arrive sur l'Alallingletscher. On remonte alors la pente du glacier légèrement incliné sur la droite, en faisant attention aux nombreuses crevasses qui se trouvent transversalement au sens de la marche et qui obligent à zigzaguer pour les franchir ; après environ 30-40 minutes de marche, selon le rythme, et sans traverser une bande pierreuse qui se trouve au confluent des deux langues glaciaires, on reste sur la droite, en direction de la pente de glace qui descend du col de l'Alallin. Dans un premier temps, on la remonte en restant à droite assez près du flanc rocheux de l'Alallinhorn puis, en altitude, on coupe la pente à gauche pour atteindre le large ruisseau (3599 m). On contourne la pente glacée en montant légèrement sur la gauche, en direction de la partie inférieure d'une longue arête enneigée, qui est rocheuse au sommet en fin de saison, et ici il y a deux façons de continuer : la première consiste à remonter directement la crête à travers la neige et les pierres, pour atteindre un petit cairn de pierre (3672 m) d'où l'on descend abruptement en quelques minutes vers le glacier en contrebas, tandis qu'avec la seconde, qui est un peu plus longue, on continue à descendre en suivant la base de la crête, qui immédiatement, dès que l'on atteint la partie inférieure, dévie résolument vers la gauche pour remonter la pente du grand glacier. Lors de cette ascension, nous avons gravi les deux : le premier à l'aller et le second au retour ; il faut seulement ajouter que pour le second, en plus d'être plus long et d'augmenter le dénivelé, il faut faire attention à quelques crevasses en remontant la pente à mi-parcours. En arrivant à la langue sud du Mellichgletscher, on la traverse en direction sud-est, en la remontant péniblement, en visant un grand sérac que l'on passe à droite sur un pont de neige ; on continue à monter raide, en passant quelques crevasses plus évidentes, et on arrive au Rimpfischsattel (4004 m), large et panoramique. De là, tourner à gauche et monter une pente raide et glacée à droite d'un affleurement rocheux prononcé sur une trentaine de mètres, puis traverser une courte corniche rocheuse à gauche, reconnaissable aussi aux nombreuses traces de crampons, après quoi on monte une courte arête mixte qui mène à une petite échancrure. De là aussi, en fonction de l'état de la glace, il y a deux façons de grimper : la première se déplace vers la gauche sur la pente glacée raide et exposée (50°), que l'on grimpe ensuite sur une vingtaine de mètres, tandis que la seconde peut être utilisée pour grimper directement sur l'arête rocheuse avec une escalade facile (II), où il y a quelques cordes métalliques et des cordes relatives pour d'éventuels assurages ou rappels. Après avoir atteint un anticime, qui se trouve devant le sommet, on descend de quelques mètres jusqu'à une crête courte mais très aérienne, après laquelle on gravit le dernier tronçon de rocher, court mais exposé, qui mène à la croix métallique placée sur la petite terrasse rocheuse.

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Galleria fotografica

© 2021 - Giancarlo Beretta
© 2010 - Giancarlo Beretta
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