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Refuge de Gonella, depuis La Visaille

maurizio

Édité par :

Dernière enquête: 12/10/2010
Difficulty
F-
Longueur
0.00 Km
Altitude de départ
1659 m
Hauteur d'arrivée
3071 m
Dénivelé positif
1412 m
Temps aller
05h00'
Temps de retour
04h00'
Période recommandée
Exposition
E W S N NW NE SE SW NNE ENE ESE SSE SSW WSW WNW NNW

Accès

A5 près de Courmayeur, dépasser la station touristique et entrer dans le Val Veny. Après quelques kilomètres, selon l'approche choisie, aller jusqu'à la bifurcation pour Frêney près d'un bar-restaurant sur la droite ; ou continuer en voiture jusqu'à la fermeture de la route. Les deux solutions sont fondamentalement équivalentes, en effet avec la première on monte immédiatement dans la forêt en atteignant le glacier de Miage en diagonale. Avec la seconde, on parcourt une bonne partie de la route (à pied à l'aller et surtout au retour) jusqu'à Combal et on attaque le glacier perpendiculairement. 

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Introduction

Nous proposons la première des deux solutions ci-dessous, qui comprend une étape intermédiaire au lac Marmotte (qui n'existe plus) : à partir de là, les choses se compliquent et l'itinéraire n'est conseillé qu'aux personnes ayant une bonne expérience de la montagne et une bonne préparation physique.

La première des deux solutions est la suivante : le lac Marmotte.

Description


Laissant la voiture sur la place derrière le restaurant à l'embranchement pour Frêney, nous nous engageons sur le chemin de terre. Après avoir passé deux petits ponts, on arrive bientôt à un panneau indiquant plusieurs indications, dont le Lago delle Marmotte 18 situé à environ une heure de marche. Le sentier n'est pas difficile, bien qu'après la bifurcation pour le [[Refuge Monzino]], il devienne moins aisé car il est tracé entre les pierres d'une première ligne morainique.

Ce qui était autrefois le lac Marmotte n'est plus qu'une grande zone humide, une sorte de roselière : probablement, à en juger par les nombreux signes encore présents, en octobre 2000, année des inondations désastreuses dans tout le Val d'Aoste, le barrage naturel qui endiguait le lac a dû céder, permettant aux eaux de s'écouler pour de bon. Le sentier fait un demi-cercle sur la droite et monte le long de la crête de la moraine du glacier de Miage, en longeant la base des rochers de l'Aiguille du Breuillat. En observant les maigres pâturages au-dessus de nous, il n'est pas improbable d'apercevoir des bouquetins.

Selon la saison, un ou plusieurs petits champs de neige peuvent couper le sentier et doivent donc être franchis avec prudence. La vallée se rétrécit et une ligne morainique qui courait auparavant sur notre gauche rejoint notre chemin juste après un champ de neige ; il est également évident qu'il ne sera plus possible de continuer à rester sur la gauche orographique.

Il est temps de se diriger vers le centre de la vallée, qui nous apparaît comme un terrain pierreux sans fin : n'oublions pas qu'il y a un glacier sous ces pierres, ce qui est clairement visible en observant quelques grands gouffres qui s'ouvrent de temps en temps entre les rochers. En arrivant au centre du glacier, on peut voir les traces d'un sentier et des cairns de pierres qui indiquent la direction à suivre

La marche est cependant fatigante, parce que le terrain est essentiellement composé d'éboulis et parce qu'il faudra procéder ainsi au moins jusqu'à la troisième heure de marche. À la fin du pierrier, un énorme plan incliné blanc s'ouvre : le glacier du Miage prend l'aspect plus classique d'une " mer blanche ", tandis qu'en regardant à droite, en haut des rochers, au-dessus de la cascade de séracs du glacier du Dôme, on distingue un petit point jaune : la cabane Gonella.

À la fin du pierrier, commence un tronçon qui peut s'avérer insidieux : il faut faire un large demi-cercle de gauche à droite pour contourner une zone de crevasse. Si la trace dans la neige est claire, il n'y a pas trop de danger, mais il faut toujours rester très attentif, car il faudra encore franchir plusieurs petites crevasses.

En cas de mauvais temps et/ou de vent fort qui efface la trace, il n'est pas possible de donner des indications plus précises : poursuivre peut devenir très risqué si l'on n'est pas un habitué des lieux ou un alpiniste chevronné. Il serait souhaitable que des panneaux soient placés en début de saison pour aider ceux qui ne peuvent pas bénéficier d'une trace.

Dans cette section, il peut être nécessaire d'avoir recours au matériel d'alpinisme que nous avons recommandé. Sans oublier, donc, de faire une large manœuvre de contournement, nous verrons bientôt sur les rochers à notre droite d'énormes balises jaunes, qui indiquent le début de la dernière ligne droite vers le refuge. Il s'agit d'une heure d'ascension pénible sur un sentier très exposé, qui se transforme souvent en une montée facile de quelques mètres.

Dans les endroits un peu plus difficiles, il y a des chaînes et des échelles en fer. Il faut encore traverser quelques champs de neige assez pentus, donc en l'absence de piste solide, il faut être prudent.

La cabane est assez spartiate et ne dispose pas de chauffage (ce qui est loin d'être négligeable) : le réveil est fixé à minuit pour ceux qui ont l'intention de continuer, et à 8 heures pour ceux qui descendent. C'est une étape uniquement pour les itinéraires d'alpinisme : généralement pour l'ascension du Mont Blanc par le col et l'arête de Bionnassay.

Le panorama est en tout cas grandiose et d'une beauté sauvage.

La cabane est un lieu d'accueil et d'hébergement pour les familles.

Informations sur le refuge

Type : refuge gardé
Couchers : 42
Eau : dans le refuge
Eclairage : électrique
Chambre d'hiver : 25 places
Téléphone : 0165-885101
Propriété : CAI UGET Torino (011-537983)
Ouverture : 01.07 - 07.09


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Galleria fotografica

© 2021 - Maurizio Bergamini
© 2021 - Maurizio Bergamini
© 2021 - Maurizio Bergamini
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