Une ascension assez répétée et peu exigeante qui, d'une certaine manière, peut être préparatoire pour ceux qui veulent aborder le monde de l'escalade verticale dans les environnements sévères de la haute montagne, et l'avantage est qu'elle peut facilement être faite en une journée, facilitée par le téléphérique des Grand Montets. Dès la courte approche du glacier, on perçoit la sévérité de l'environnement glacé des grandes faces nord : le début de l'Aiguille Verte se trouve un peu plus loin, tandis que plus loin, à l'extrémité du bassin glaciaire, se trouvent les Droites et les Courtes, tandis que sur le versant opposé, on peut observer les pentes rocheuses ensoleillées et imposantes des Aiguilles de Chardonnay, de l'Argentière de l'A Neuve et de la Tour Noir. Depuis le sommet, la vue est un peu fermée au sud en raison de la proximité de la face nord des Drus et de l'Aiguille Verte, alors que depuis les autres perspectives, elle est tout simplement passionnante en raison du cadre spectaculaire pour le nombre de sommets que la haute montagne peut nous offrir.
Description de l'itinéraire
En arrivant au sommet du deuxième tronçon, descendre les marches qui mènent à la piste de ski et, depuis le début de celle-ci, atteindre les rochers sur la droite, descendre vers le glacier en perdant quelques dizaines de mètres et, en contournant le triangle rocheux, continuer vers l'intérieur en coupant à travers la pente raide et glacée. Sans perdre beaucoup d'altitude, continuer la traversée en direction de quelques grands séracs mais, sans les atteindre, s'écarter à un goulet évident qui descend d'une encoche sur l'arête sommitale, en s'élargissant considérablement à la base (15 minutes). Remonter brièvement la pente du glacier jusqu'à la borne qui, selon les conditions, peut être surmontée par une chute un peu verticale dans sa partie centrale ; commencer alors l'ascension du couloir (50°) en restant au milieu et, vers le milieu de la pente, passer un premier groupe de petits rochers sur la gauche. Ici, la pente s'accentue un peu sur une courte distance (55°) et revient ensuite comme précédemment, en continuant maintenant à droite puis à gauche des petits affleurements rocheux de la partie terminale, qui atteint une corniche sur un petit épaulement neigeux de l'arête. De l'épaule, remonter une courte arête neigeuse qui atteint les rochers du bord de l'arête et que l'on remonte en escaladant des corniches confortables avec de bonnes prises (II°) ; après avoir escaladé ou contourné quelques gendarmes sur la droite, descendre jusqu'à une petite échancrure que l'on traverse en passant par une courte arête neigeuse très aérienne et exposée après laquelle, par une dernière escalade facile, on atteint les rochers du petit sommet.
Pour le retour, suivre l'itinéraire normal puis revenir sur la petite épaule de sortie du couloir et descendre par l'arête facile de rochers et de glace sur la gauche en restant un peu à droite de la ligne jusqu'à rencontrer la langue supérieure du petit glacier que l'on traverse facilement en faisant attention à une éventuelle borne ouverte pour rejoindre bientôt la gare d'arrivée du téléphérique en contrebas.