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Alphubel, de Mittel Allanin

giancarloberetta

Édité par :

Dernière enquête: 18/09/2011
Difficulty
PD
Longueur
11.00 Km
Altitude de départ
3419 m
Hauteur d'arrivée
4210 m
Dénivelé positif
911 m
Temps aller
03h45'
Temps de retour
02h30'
Période recommandée

Introduction

.

Description

Depuis le Mittel Allalin, suivre la piste de ski en contournant une pente rocheuse vers un téléski ; le traverser pour atteindre un grand sérac sur la pente glacée à gauche où l'on quitte la piste. Poursuivre l'ascension à mi-hauteur de la trace presque toujours présente vers quelques petites crevasses que l'on franchit facilement pour couper une pente peu raide soutenue par un grand sérac suspendu. Passé ce point, on est en vue du Feejoch (3807) qui se trouve juste au-dessus et, après avoir laissé la trace à gauche, on se dirige vers les encoches rocheuses, en atteignant de préférence l'étroite crevasse entre la première et la deuxième ; après avoir passé la borne presque toujours assez fermée dans le meilleur des cas, on atteint enfin le col où commence l'arête. De l'échancrure, attaquer le premier ressaut qui se franchit facilement à gauche sur des corniches et des rochers un peu mobiles pour descendre de quelques mètres et atteindre une selle neigeuse un peu exposée à la base du deuxième ressaut. On passe à gauche sur des rochers en escalier et on remonte plus directement le long de l'arête jusqu'au sommet ; on descend ensuite vers l'échancrure et, sur un chemin de terre, on atteint la base du troisième et plus haut affleurement rocheux que l'on contourne d'abord brièvement par la droite pour passer ensuite de l'autre côté et, après avoir grimpé sur des rochers bien étagés, on poursuit le long d'une courte cheminée évidente (II) jusqu'à son extrémité où se trouve un boulon d'ancrage en métal (3923 m). De là, on poursuit sur l'arête de rochers courte mais exposée qui mène au glacier, d'où l'on perd un peu de dénivelé en marchant vers le large col situé à la base de l'arête à gravir. En arrivant à l'Alphubeljoch (3784 m), on attaque l'arête sur le flanc gauche, en restant d'abord un peu en dessous de la ligne, que l'on atteint ensuite à la fin de la première bosse enneigée. La pente diminue alors sensiblement et l'on continue à suivre fidèlement la ligne de crête, qui devient exposée et parfois même un peu aérienne ; on marche alors un peu en contrebas à droite de celle-ci pour éviter quelques corniches, en direction de la pente finale. On commence à la gravir, sur une pente qui se raidit soudainement, avec quelques zigzags, en restant à gauche des grands séracs, en passant, en saison avancée, par quelques rochers ; on monte maintenant pendant quelques dizaines de mètres sur la pente qui devient raide (45°), en l'abordant plus directement, en faisant attention à l'éventuelle présence de glace vive. Lorsque la pente diminue, on arrive en vue du petit sérac terminal que l'on rejoint pour continuer, maintenant à niveau, le long de l'arête confortable qui mène bientôt à la croix sommitale.
Il y a deux possibilités pour la descente, la première un peu plus longue mais plus sûre et avec moins de dénivelé, et la seconde plus délicate à cause du passage dans des zones crevassées mais certainement alpinistiquement plus complète car, en explorant plusieurs versants, on fait une belle traversée :
1) on descend brièvement par la voie normale jusqu'à arriver, après un tronçon raide, sous les premiers séracs et on tourne alors brusquement à droite en passant sous le sommet pour revenir à l'Alphubeljoch et, de là, à la partie rocheuse de l'arête gravie lors de la montée ; on la descend par une simple descente jusqu'au Feejoch et, de là, jusqu'au Mittel Allalin.
2) Une fois descendu sous les premiers séracs, au lieu de tourner à droite, continuer la descente sur la voie normale le long du glacier raide, ce qui permet en peu de temps de perdre rapidement de l'altitude, mais il faut faire attention en traversant de grandes crevasses ; en dessous de cette zone, où la pente diminue, rester un peu sur la gauche et, en évitant les nombreuses coupures sur le chemin, on atteint la partie du glacier qui, au fur et à mesure que la couche de neige diminue, présente une glace plus vive, surtout à l'arrière-saison. Dans cette zone, les crevasses sont bien visibles mais, comme elles sont très nombreuses, la descente devient plus tortueuse et oblige parfois à de nombreux virages à la recherche du meilleur passage. Arrivé, toujours sur le glacier, en vue de la station de téléski, on s'y dirige en cherchant l'itinéraire le plus confortable, en marchant maintenant sur la glace vive de la langue inférieure du glacier ; arrivé enfin sur les moraines à l'extrémité de celui-ci, on en traverse quelques-unes pour atteindre la piste de ski qui mène bientôt à la station de Langflue (2884 m). Si celle-ci est fermée, il faut compter environ une demi-heure pour descendre par le sentier jusqu'à la station de Spilboden en contrebas.

 

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© 2021 - Giancarlo Beretta
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