Aiguille Savoie, depuis le refuge Dalmazzi
Édité par :
Giancarlo Beretta
Introduction
Belle montagne, bien que de proportions modestes, dont la longue arête sud-est, abrupte sous le sommet, s'avance vers le glacier du Triolet. C'est une ascension qui a la saveur alpiniste des temps passés, tant par les différents points de vue de haute montagne que par l'affluence, qui n'est certes pas celle des voies plus célèbres du Mont Blanc ou de Rose, même si, après l'ouverture de nombreuses voies d'escalade dans le bassin du Triolet, ces dernières années, la cabane, qui vient d'être rénovée, est assez fréquentée par les alpinistes.
La cabane du Triolet est un lieu de rencontre pour les alpinistes et les grimpeurs.
Description
Du refuge, prendre le sentier plat qui coupe la pente herbeuse et caillouteuse et monte jusqu'à la moraine latérale gauche du glacier du Triolet, la remonter jusqu'à trouver un endroit propice pour la descendre et se tenir sur la langue glaciaire juste au-dessus de la zone de crevasse. Atteindre une légère dépression que le glacier forme sous le contrefort sud-est de l'Aiguille Savoie, la traverser jusqu'à la base des rochers du contrefort susmentionné et prendre à droite la branche du glacier qui mène au col du Piolet. Du dos enneigé, prendre le bord de l'arête en se déplaçant sur son côté gauche (III) en direction d'un pilier jaune et, sans l'atteindre, continuer sur le bord de l'arête le long d'une cheminée courte et étroite (IV). À sa sortie, monter quelques mètres puis poursuivre un long tronçon facile et, après avoir passé quelques encoches et ressauts sur la gauche, atteindre un gendarme très élancé, au pied duquel l'arête est formée d'une succession de dalles inclinées, et après les avoir gravies, contourner ces dernières par la gauche pour atteindre une brèche avec de la neige à gauche de la large face est (il vaut la peine de jeter un coup d'œil vers l'ouest sur la face nord des Jorasses avec le "linceul"). De là, revenir le long de quelques dièdres et murs sur le bord de l'arête qui s'élève à gauche et atteindre une corniche rocheuse à la base de la dernière proéminence. Celui-ci est jaune et lisse et offre une escalade magnifique et exposée : on attaque juste à gauche de l'arête et on monte sur de minuscules poignées jusqu'à atteindre un piton pour équiper l'assurage. On continue directement sur des dalles d'excellent rocher jusqu'à une terrasse (IV+) et, avec une autre longueur d'escalade plus facile, on atteint le sommet. De là, on peut admirer, à l'est, l'imposante silhouette de l'Aiguille de Triolet et, à l'ouest, l'Aiguille de Leschaux et l'Aiguille de Talèfre.
Descente
La descente se fait entièrement en rappel le long de la face sud (les jours de grande affluence, on peut rencontrer des alpinistes qui montent par le même itinéraire et il faut alors attendre qu'ils aient terminé la longueur de corde pour rejoindre le relais). Bibliographie Cartographie
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