Arnad

Introduction

Commune de fond de vallée, située sur la plaine du même nom dans la basse vallée d'Aoste. Elle s'étend sur les deux versants orographiques de la rivière Dora Baltea, autrefois reliée par le magnifique pont roman d'Echallod, aujourd'hui partiellement effondré lors de la dernière crue.

Description

Le nom serait lié à celui de la ville. Le toponyme serait lié au mot latin arena, qui signifie sable : en effet, l'histoire de la ville est ponctuée d'inondations, depuis le XIe siècle, lorsque l'église paroissiale de San Germano a été emportée par les eaux, jusqu'au 15 octobre 2000, lorsque le fleuve a causé des dommages considérables à des habitations privées et à diverses infrastructures artisanales et industrielles. Au Moyen Âge, la commune avait une grande importance, comme en témoigne la présence de pas moins de trois châteaux et d'une tour sur son territoire. D'abord fief de la famille De Arnado, la seigneurie passa ensuite en grande partie aux Vallaise, l'une des familles nobles les plus importantes du Val d'Aoste. Le château qui porte leur nom ne date cependant que du XVIIe siècle et reste une propriété privée. L'actuelle église paroissiale de San Martino, construite entre le XIe et le XIIe siècle après que la précédente eut été emportée par la Doire, et le sanctuaire de Machaby, qui s'élève au-dessus du village au milieu de la forêt de châtaigniers, sont particulièrement intéressants d'un point de vue historique et architectural. Bien que la modernisation de l'économie ait imposé des implantations industrielles, Arnad conserve certaines de ses traditions agricoles, du moins les plus connues : la viticulture, la production de charcuteries typiques, auxquelles s'ajoute celle du désormais célèbre lard aromatisé (le dernier dimanche d'août a lieu la désormais classique "Féhta dou lar", l'une des principales fêtes œnogastronomiques de la région). Enfin, il faut noter la présence dans la commune de plusieurs parois rocheuses équipées pour l'escalade sportive.